La théorie du genre, les théories du complot, la théorie de la relativité, la théorie et la pratique… Mais quelle est la définition de ce mot que l’on voit si souvent ?

Définitions

Sens 1 : « en théorie »

Dans le langage courant, une théorie est une connaissance purement spéculative, abstraite, que l’on oppose à la « pratique », l’expérience concrète et plus proche de la réalité.

« Un jour j’irai vivre en Théorie, car en Théorie tout se passe bien. »
Pierre Desproges et/ou Marc Lévy

Sens 2 : ensemble d’hypothèses

Une théorie peut également être une construction d’un ensemble d’hypothèses. Le but est ensuite de vérifier cette théorie est juste.

Par exemple, un enquêteur va pouvoir développer une théorie basée sur la culpabilité d’un suspect.

Sens 3 : théorie scientifique

En sciences, une théorie est un ensemble organisé de principes, de règles, de lois scientifiques visant à décrire et à expliquer un ensemble de faits. Rien n’est hasardeux ici. Ce n’est qu’une façon d’organiser en grands « chapitres » les connaissances scientifiques.

Confusions

Juste une théorie ? Ce mot. Je ne pense pas qu'il signifie ce que vous pensez qu'il signifie.

« Juste une théorie » ? Ce mot. Je ne pense pas qu’il signifie ce que vous pensez qu’il signifie.

Parfois, on confond (volontairement ou non) la définition scientifique du mot avec son sens dans le langage courant. On décrédibilise ainsi du savoir scientifique en sous-entendant qu’il est douteux ou purement abstrait, alors qu’il repose au contraire la plupart du temps sur des bases extrêmement solides.

La théorie de la relativité ou la théorie de l’évolution, par exemple, regroupent des principes qui ont été étudiés par des scientifiques du monde entier pendant plusieurs dizaines d’années. Elles font aujourd’hui consensus auprès de la communauté scientifique.

Ce que cela nous apprend

Le mot « théorie » peut avoir des sens diamétralement opposés. Il est important de ne pas les confondre et d’utiliser ce mot à bon escient.

Pour aller plus loin

La définition de « théorie » sur larousse.fr